Le PRES Sorbonne Universités s’inspire de l’EPFL

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Le PRES Sorbonne Universités s’inspire de l’EPFL
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Pour son premier voyage officiel, le PRES Sorbonne Universités s’est rendu, le 1er octobre 2010, à l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne). Un déplacement qui a inspiré les présidents d’université présents, Louis Vogel (Paris 2) et Jean-Charles Pomerol (Paris 6) - Georges Molinié (Paris 4) étant représentés.

"Ici, nous sommes en Suisse, à la campagne et dans une école d’ingénieurs, mais nous pouvons transposer beaucoup de choses au sein du PRES. Nous sommes d’ailleurs déjà engagés dans la bonne direction", a souligné Louis Vogel lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'EPFL.

Interdisciplinarité et gouvernance disciplinaire

"Parmi les bonnes idées à piocher à l’EPFL figure le dépassement des clivages entre les disciplines pour mener des projets de recherche, or le PRES Sorbonne Universités est bien là pour casser les barrières", a poursuivi Louis Vogel. D’autres idées encore sont à picorer à l’EPFL et transposables au PRES, comme la mise en place d’une gouvernance différenciée selon les disciplines : les sciences, les SHS et la médecine ou encore le transfert d’innovation pour déposer des brevets, mais aussi et surtout créer des emplois.

Un learning center ouvert 7/7

L’EPFL possède également, un tout nouveau learning center ouvert depuis février 2010 (cf. photo). Planté au milieu du campus et ouvert 7 jours sur 7, de 7 heures à minuit, il offre à tous les étudiants un lieu de travail unique, qui remplace les onze BU implantées précédemment sur le campus. Un learning center équivalent (mais à moindre échelle) devrait voir le jour, d’ici un an, dans les locaux d’Assas.

Cependant, même si le PRES Sorbonne Universités a le statut d’une fondation, il ne pourra pas aller jusqu’à dupliquer les moyens et la réactivité de l’EPFL. Notamment en ce qui concerne l’autonomie d’utilisation des locaux (qui appartiennent à l’Etat, comme en France) ou encore la souplesse de recrutement des enseignants-chercheurs. Deux points pourtant essentiels pour monter dans les classements. "Nous ne sommes pas encore assez autonomes pour réussir ce que l’EPFL a fait en 40 ans, il faudrait assouplir la réglementation en France", a précisé Louis Vogel.

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