Le tableau d'honneur du plan licence

Ce n’est pas un scoop : les projets de rénovation de la licence, déposés par les universités marseillaises dans le cadre du plan licence, ont été qualifiés « d’exemplaires » par Valérie Pécresse, d’où son déplacement dans la cité phocéenne le 17 avril 2008. Mais quid de la soixantaine d’autres projets qui devaient être expertisés et validés d’ici à la fin du mois de mai. L’hebdomadaire Le Point a levé le voile, dans son numéro du 15 mai 2008, en publiant la liste alphabétique des douze universités, qui selon le ministère répondent le mieux aux trois axes du plan : l’accompagnement des étudiants, la spécialisation progressive sur le socle d’une première année pluridisciplinaire et l’ouverture sur les champs des métiers. Outre Aix-Marseille 1, 2 et 3, figurent Bordeaux 1, Dijon, La Rochelle, Lyon 3, Nancy 1, Nîmes, Paris 12, Poitiers et Toulouse 2. Curieusement, l’université Rennes 2, qui avait inspiré Valérie Pécresse pour la réalisation de son plan licence présenté en décembre dernier, est absente. Les projets qui ont retenu l’attention de la ministre ne sont pas nécessairement révolutionnaires, mais bien structurés. Celui de l’université de Créteil-Paris 12 (qui compte 6 600 étudiants en première année), par exemple, propose de généraliser des pratiques existantes au sein de certaines UFR et qui ont fait leurs preuves. Chacune d’elles est chiffrée. Et leur mise en place est étalée dans le temps. Le gouvernement s’est, lui, donné cinq ans pour diviser par deux le taux d’échec en première année.