L’école bretonne en profite pour changer de nom et s’appeler l’ENSTA Bretagne. « Le déroulé du sigle ENSIETA signifiait Ecole nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques de l’armement. Un nom qui ne correspond plus vraiment à la diversité des métiers auxquels nous formons », souligne le directeur de l’école, Francis Jouanjean.
Vers le concours Mines-Ponts
Ce repositionnement donne l’occasion à l’établissement de demander son intégration dans le concours Mines-Ponts. Du côté de l’ENSTA ParisTech, Yves Demay, le directeur, attend de cette alliance un « regain de notoriété » pour son école qui « n’a aujourd’hui pas la reconnaissance qu’elle mérite du fait entre autres de questions liées à sa taille ».
Un groupe ouvert à d'autres écoles
Les deux établissements possèdent déjà des points communs. En premier lieu, leur tutelle : la DGA (Direction générale de l’armement) au sein du ministère de la Défense. En deuxième lieu : des thématiques autour de l’automobile, du transport maritime ou de l’ingénierie système qui devraient les conduire à monter conjointement des dossiers de masters Erasmus mundus. Pour les deux directeurs cependant, « il n’est nullement question de fusion. Les deux établissements gardent leur autonomie. » Et sont prêts à accepter les candidatures d’écoles qui voudraient rejoindre le groupe ENSTA à terme.