L’EPF (ex-École polytechnique féminine) s’installera à Montpellier (34) en janvier 2012, date à laquelle trente étudiants de quatrième année provenant du site de Sceaux (92) y poursuivront leur formation. Après les Hauts-de-Seine, berceau historique de l’école, et Troyes (10) depuis 2009, Montpellier est la troisième implantation de l’EPF qui a “envie de retrouver une stature nationale qui passe par un développement en région”, affirme son directeur Jean-Michel Nicolle. Pour ce faire, l’EPF entend renforcer la position généraliste de l’école en créant des liens avec les compétences locales, notamment les laboratoires de recherche. “L’énergie, l’environnement, l’eau sont des domaines de compétences forts à Montpellier, tout comme la sécurité informatique à Troyes, qu’on ne trouve pas dans le ‘92’.”
Ainsi, l’EPF, qui compte 1.200 élèves ingénieurs, veut réduire les effectifs de son site de Sceaux à 800 étudiants “pour un meilleur accompagnement et plus de proximité” et développer Troyes et Montpellier jusqu’à 300 élèves chacun environ. Dotée d’un budget de 10 millions d’euros, la fondation reconnue d’utilité publique, chargée de la gouvernance de l’EPF, s’est vue attribuer plus de 1,25 million d’euros de subventions des collectivités locales (dont 1 million de la région), sur une facture de 3 millions, pour s’installer dans un ancien lycée situé dans le centre-ville de Montpellier. L’EPF est la neuvième école d’ingénieurs à s’implanter en Languedoc-Roussillon.
