Depuis l'avènement du classement de Shanghai au début des années 2000, acteurs publics et privés bataillent pour imposer leur classement, appuyés par une médiatisation croissante. Pourtant, si l'objectif affiché est d'aider les étudiants et leurs familles à comparer les universités à l'international, il apparaît, selon une note de Campus France publiée en mai 2015, que seule une minorité d'entre eux les connaissent et les utilisent pour choisir leur destination.
Selon une étude menée en mars 2015 dans les bureaux Campus France auprès de plus de 600 étudiants de 46 nationalités différentes, le classement le plus notoire (Financial Times) n’est connu que par 18% d'entre eux. Quant au classement de Shanghai, il n'est connu que de 12% des étudiants.
Priorité au pays de destination
La majorité des étudiants (75%) privilégient d'abord le pays de destination. Et pour les autres, c'est la formation qui est décisive. Dans la majorité des cas, la place de l’université dans un classement international est donc secondaire dans leur choix d'orientation.
Malgré son moindre succès dans les classements internationaux, la France n'a donc pas de souci à se faire, elle reste dans le cœur des étudiants étrangers au troisième rang des pays d'accueil...
Note de Campus France (mai 2015) : L'impact des classements internationaux des établissements d'enseignement supérieur en France et dans le monde
Dossier EducPros (décembre 2014) : Classement des universités : la France face au rouleau compresseur