Les grandes écoles en ordre de marche pour 2017

Céline Authemayou Publié le
Les grandes écoles en ordre de marche pour 2017
La CGE souhaite faire entendre sa voix en vue des présidentielles de 2017. // ©  Denis ALLARD/REA
À l’occasion de sa première assemblée générale de l’année, le 28 janvier 2016, la Conférence des grandes écoles a dressé une liste des chantiers à venir. L’objectif est clair : la CGE entend peser dans le débat politique. Et être force de proposition pour l'élection présidentielle de 2017.

Réunis à l'Institut français de la mode, à Paris, le 28 janvier 2016, les membres de la Conférence des grandes écoles se sont mis en ordre de marche. La première assemblée générale de l'année aura permis à la CGE de lister les grands projets à venir et surtout de rappeler sa ligne politique.

"Nous devons continuer de mieux faire reconnaître la contribution sociale des grandes écoles, a souligné Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence depuis juin 2015. Il faut changer l'image de nos établissements, casser les stéréotypes. Et cela passe par un renforcement du dialogue avec toutes les parties prenantes."

Un sondage publié en mars 2016

Dans cette optique, la Conférence a commandé à l'institut TNS Sofres un grand sondage, dédié aux attentes de la société envers l'enseignement supérieur français, et plus précisément les grandes écoles. Les résultats seront dévoilés en mars 2016 et nourriront les débats d'un grand colloque, organisé le 12 mai 2016 sur le même thème.

Si l'image des écoles et leur impact au sein de la société sont des préoccupations de la CGE, l'année sera également l'occasion de réfléchir à un sujet brûlant : le financement de l'enseignement supérieur. Une commission dédiée à ce sujet a d'ailleurs été créée. Elle sera coordonnée par Laurent Batsch, président de l'université Paris-Dauphine.

"Cette question se pose dans un contexte particulier, marqué par la globalisation du marché de l'enseignement et la détérioration des finances publiques, a rappelé Alain Trannoy, économiste et directeur d'études à l'EHESS (École des hautes études en sciences sociales). Ce qu'on peut espérer de la part de l'État, c'est, au mieux, un maintien du financement."

Pour porter son message et faire entendre sa voix, la Conférence des grandes écoles a d'ores et déjà pris date le 27 septembre 2016, à Paris pour émettre une série de propositions, en vue de l'élection présidentielle de 2017.

Céline Authemayou | Publié le