C’est un physicien qui prend la tête de l’Institut national polytechnique de Toulouse, qui regroupe sept écoles d’ingénieurs sous un statut d’université (6.000 ingénieurs, 600 doctorants, 19 laboratoires). Le successeur de Gilbert Casamatta, qui ne se représentait pas, est Olivier Simonin, élu président le 4 mars avec 10 sièges sur 16 au CA. Ses mandats actuels de directeur du département Recherche et doctorat du PRES et de VPCS de l’INPT vont se terminer avec sa nouvelle fonction. Ce professeur des universités a dirigé l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse (2000-2006).
Ses priorités pour l‘INPT ? “Plus que jamais, nous devons innover dans nos cursus, réfléchir à la transversalité alors que nous avons intégré trois nouvelles écoles : l’École nationale de météorologie, l’École d’ingénieurs de Purpan et l’École nationale vétérinaire de Toulouse. Au-delà, l’enjeu est de combler notre déficit d’attractivité au niveau international. Nous nous appuierons sur la marque de l’Université de Toulouse et de Toulouse Tech, qui regroupera les écoles d’ingénieurs du site”, explique-t-il.
Alors que l’INPT aura deux voix, comme les autres universités, au sein du bureau et du CA du PRES, quelle est la position d’Olivier Simonin vis-à-vis de l’Idex ? “Je soutiens la motion de l’assemblée des conseils scientifiques réunie le 22 mars. Si nous nous félicitons de l’obtention de l’Idex, nous récusons la conception du périmètre d’excellence, défini a priori. Toutes les équipes de recherche du site doivent pouvoir prétendre aux appels d’offres Idex que lancera la future Université de Toulouse. En outre, nous demandons de différer la signature de la convention attributive jusqu’à la fin de l’année et un large débat au sein de la communauté.” Un chantier qui va à coup sûr occuper le début de son mandat.