Les universités australiennes draguent les jeunes Français

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Les universités australiennes draguent les jeunes Français
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L'Australie va-t-elle devenir le nouvel eldorado des étudiants, devant les États-Unis ? Ses universités s'y emploient en tout cas très activement. Réunies au sein d'« Australie Mag », organisme créé en 1992 pour prospecter le marché français, elles organisent des salons de présentation, éditent sites Internet et plaquettes, et proposent même un service très bien rodé de prise en charge des dossiers de candidature jusqu'à l'admission définitive - visa et tracasseries administratives compris.

10 000 € le master

Résultat : le nombre de jeunes Français inscrits dans le système éducatif australien a augmenté de 85 % depuis 2002 ! En 2008, ils étaient 3 705 à s'exiler à l'autre bout du monde, dont 1 219 dans une université. Les atouts du pays ? Des campus « à l'américaine », un cadre de vie exceptionnel et des frais de scolarité moins élevés qu'aux États-Unis : il faut compter environ 10 000 € par an pour une formation de master.

20 % d'étudiants étrangers

« Le pays connaît une croissance de 4 % à 5 % par an et offre de multiples opportunités d'emploi pour les jeunes qualifiés », mentionne Odile Smadja, directrice d'Australie Mag. Un argument qui séduit : sur les 980 000 étudiants du pays, 20 % sont étrangers. Une majorité étudie le management (44 %), car les business schools australiennes commencent à se tailler une belle réputation internationale.

Changer une image trop mercantile

Les étrangers assurent d'ailleurs une bonne part du financement des facs, ce qui explique leur activisme dans la prospection de candidats. « Mais aujourd'hui les universités australiennes ne veulent plus de cette image trop "commerciale" et cherchent à attirer les meilleurs étudiants grâce à une politique de bourses au mérite », souligne Barbara Simon, chargée de communication pour Australie Mag. Le calcul peut donc se révéler payant pour les candidats, qui devront néanmoins apprendre à valoriser ces cursus méconnus des recruteurs à leur retour en France.

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