A l’heure où la question des labels européens émerge dans les écoles d’ingénieurs avec EUR-ACE et QUESTE, l’INSA de Toulouse a choisi une autre voie : la certification ISO 9001. Sa formation en génie bio-chimique et alimentaire vient de recevoir ce label pour trois ans. Son département « génie des procédés et environnement » est le prochain sur la liste. Avec en ligne de mire une certification de toutes les formations puis de l’établissement dans un délai de cinq ans au maximum. Louis Castex, directeur de l’INSA Toulouse, justifie son choix : « ISO est une norme connue des inductriels qui se pratique depuis longtemps. La qualité du diplôme est garantie par la Commission des titres d’ingénieur. Là, il s’agit d’évaluer la qualité de nos procédures internes pour garantir une amélioration continue de la formation. C’est un gage de rigueur et de robustesse du cursus. »
25000 euros la formation
Des tableaux de bord consignent l’évaluation des enseignements et le retour des industriels, mais aussi l’évolution des salaires d’embauche ou du montant de la taxe d’apprentissage. Les dysfonctionnements sont alors facilement repérés. Une démarche qui a un coût. Un budget de l’ordre de 25 000 euros a été consacré à la certification de la première formation. Un coût nécessaire, selon Louis Castex : « Nous dégageons bien une part de nos ressources pour la sécurité de l’établissement par exemple. Pourquoi ne pas consacrer un budget à la qualité ? Du fait de la mobilité étudiante, ce type de démarche va, à coup sûr, se développer partout en Europe. »
