L’Institut « Mines-Télécom » doit voir le jour le 1er janvier 2012

Sylvie Lecherbonnier Publié le
L’Institut « Mines-Télécom » doit voir le jour le 1er janvier 2012
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La nouvelle organisation des Ecoles des mines et des télécoms est en marche. L’Institut qui les regroupera doit voir le jour le 1er janvier 2012. La finalité ? Faire davantage travailler ensemble ces deux groupes d’écoles qui possèdent la même tutelle : le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Un objectif inscrit depuis l’été dans la RGPP (Révision générale des politiques publiques).

Un statut de grand établissement
Cette nouvelle structure, dont le nom n’est pas encore tranché, aura un statut de grand établissement EPSCP (Etablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel). Les Ecoles des télécoms y seront intégrées comme elles le sont aujourd’hui à l’Institut Télécom. Les Ecoles des mines signeront, elles, une convention de rattachement avec le nouvel Institut. « Nous avons opté pour un scénario progressif, explique Pascal Faure, vice-président du CGIET (Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies), la tutelle des écoles au ministère de l’Economie. Nous opérerons par évolution de l’organisation existante. Ensuite, les Ecoles des mines qui le voudront  pourront intégrer à leur rythme le nouvel établissement. » Pas question de fusion pour autant : chaque école sera une « entité opérationnelle de l’Institut », selon les mots de Pascal Faure.

Les « petites Mines »  bientôt grandes
Décret et arrêtés sont en cours d’écriture, avant une phase de concertation dans les différents conseils d’administration des établissements au cours du premier semestre 2011. Les « petites Mines » (Albi, Alès, Douai et Nantes) qui recrutaient jusqu’à cette année sur maths sup devraient en profiter pour changer de nom. Elles passeront de l’intitulé « Ecole nationale supérieure des techniques industrielles et des mines.. » à « Ecole nationale supérieure des mines » et enterreront ainsi une bonne fois pour toute l’appellation « petites Mines ». L’Ecole des mines de Nancy, seul établissement du groupe sous tutelle de l’Education nationale, devra également trouver sa place dans cette nouvelle organisation. Dernier chantier et pas des moindres : l’élaboration d’une stratégie commune.

(1) L’Institut Télécom comprend Télécom ParisTech, Télécom Bretagne, Télécom SudParis, Télécom Ecole de management mais aussi Télécom Lille 1 et Eurecom et des écoles associées comme Télécom Saint-Etienne et l’ENSPS. Il existe des Ecoles des mines à Paris, Saint-Etienne, Albi, Alès, Douai et Nantes. L’école des mines de Nancy est, elle, sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur.

Sylvie Lecherbonnier | Publié le