L’université de Franche-Comté s’implique dans le développement durable

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La Franche-Comté était connue pour être une terre d’innovation sociale, elle pourrait à l’avenir être en pointe sur le développement durable grâce à son université. L’UFC (université de Franche-Comté) qui vient de rendre public son premier bilan Carbonne, c’est-à-dire sa contribution aux émissions de gaz à effet de serre participant au réchauffement climatique, entend créer très prochainement une « école du développement durable ». 

Cette école « sans les murs », précise Joël Berger, vice-président de l'université, capitaliserait sur la demande croissante d’informations, d’enseignements et de recherche en la matière.  

«  Dans l’ensemble de nos formations, nous avons recensé 27 modules plus ou moins centrés sur le développement durable », indique l’élu. D’autres unités devraient être créées pour compléter une offre de formation continue à destination des collectivités mais également des autres universités. Le Conseil régional, la communauté d’agglomération de Besançon mais aussi la conférence des présidents d’université du grand-Est ont déjà fait part de leur intérêt, affirme M. Berger.  

D’autres encore pourraient se montrer intéressées. Dans la perspective du plan campus par exemple. Le cahier des charges de l’opération insiste en effet sur le respect des objectifs du Grenelle de l’environnement par les universités candidates (1).  

La première offre de formation continue de l’université de Franche-Comté devrait être dispensée avant l’été.  

Co-fondatrice de la Cadres (charte des achats durables pour la recherche et l’enseignement supérieur), membre du club des établissements éco-responsables au ministère de l’Ecologie, l’université de Franche-Comté a produit un bilan carbone s'élevant à 10 136 tonnes. « C’est la répartition entre les diverses sources émettrices de carbone qui nous a surpris », explique Joël Berger. Malgré plus de 10 000 trajets, les déplacements de personne ne représentent que 16% du total des émissions. Ce sont les sources fixes, c’est-à-dire les émissions provenant de la combustion des différentes chaudières et de l’électricité, qui constituent le gros du gaz à effet de serre rejeté par l’établissement. Elles représentent 61% du total de ses émissions.   

(1) Des universités candidates dont fera partie l’université de Franche-Comté. 

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