L’université du Grand Ouest parisien, dernier-né des PRES

Franck Dorge Publié le
Quelques jours après l’annonce des résultats de la seconde vague des Idex, le décret de création du PRES université du Grand Ouest parisien (UPGO) est paru au Journal officiel, le 7 février 2012.

Ce pôle rassemble, autour des universités de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et de Cergy-Pontoise, membres fondateurs, l’organisme de recherche IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux, anciennement LCPC et INRETS) et huit autres établissements : le Collegium Île-de-France (EISTI, ENSEA et Supméca), l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSA-V), l’École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (ESTACA), ainsi que les cinq écoles qui forment l’Institut polytechnique Saint-Louis (EBI, EPMI, EPSS, ILEPS et ISTOM).


D’autres établissements devraient rejoindre ce PRES, notamment l’École nationale supérieure du paysage de Versailles (ENSP) ainsi que l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC). Ces trois ENS (avec l’ENSA-V) devraient former à terme un institut de la création. La Chambre de commerce et d’industrie de Versailles-Val-d’Oise-Yvelines devrait également faire partie de ce PRES prochainement.


L’université du Grand Ouest parisien bénéficiera des collaborations de recherche existantes entre les deux universités fondatrices, notamment celles nouées autour de la fondation Patrima – dont les projets de Labex et d’Equipex ont été retenus –, qui réunit des scientifiques et des experts de haut niveau, issus d’institutions prestigieuses telles que le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, le musée du Quai-Branly ou encore le Château de Versailles.

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