À l’université Lumière, la maîtrise des NTIC est incontournable. Depuis la rentrée 2007, la vidéo interactive permettra d’initier les 5 700 étudiants de première année aux différents outils numériques sur le campus. Plutôt que quatre jours de formation en salle, dispensés jusqu’à aujourd’hui, elle s’effectuera à distance, faisant gagner du temps et de l’espace. Et elle sera prolongée dans le cursus par quarante-deux heures de TD, qui permettront d’acquérir cinq crédits ECTS pour la licence.
De fait, quand le chantier débute tout juste ailleurs, en 2003 Lyon 2 finalisait déjà ses espaces numériques de travail. L’établissement compte 62 bornes wi-fi,son bureau virtuel culmine à 33 000 visites par jour sur ses trois portails. Le premier s’adresse au personnel, le deuxième au grand public, tandis que celui réservé aux étudiants permet de gérer entièrement la scolarité et l’ensemble des tâches administratives. Par ailleurs, une seule et même carte numérique ouvre l’accès à la cantine, au fonds documentaire en ligne de la bibliothèque, aux photocopieuses comme aux activités sportives. Et, contrairement à d’autres, qui ont commencé en 2006, ils se sont débrouillés tout seuls avec le CROUS, contournant le système bancaire.
« Les NTIC sont un outil supplémentaire dans la scolarité de nos étudiants, mais pas une fin en soi, par exemple nous ne mettons pas l’accent sur le e-learning », souligne François Bocquet, le directeur adjoint du département formations innovantes en langues et technologies. Ainsi l’offre de cours en ligne, en langues, dactylographie ou informatique est accessible à tous, mais n’est pas comptée dans les cursus suivis. Les cours magistraux sont par ailleurs téléchargeables sur I-pod depuis la rentrée 2006, et dans ce but la direction a achevé l’équipement de 26 salles.
L’université avait été la première en 2002 à proposer des PC portables pour le prix journalier d’un café, aujourd’hui elle dispose en plus de 580 postes de travail en libre service et de 37 salles de cours informatisés. Soit au total un effort financier de 2,2 millions d’euros par an.