Réunie pour la deuxième fois, à la Sorbonne, le 7 mars 2009, la Coordination nationale sur la formation des enseignants a fait savoir qu’elle se joindrait à la journée d’action du 11 mars, de « la maternelle à l’université ». Mardi 10 mars, elle organisera également une journée d’action en direction des rectorats.
Une solidarité avec la coordination nationale des universités
Très remontés par les propos de Xavier Darcos sur RMC, le 12 février dernier - dont un passage était projeté sur les murs de l’amphi -, les enseignants passent à la vitesse supérieure contre le projet de réforme de leur cursus. La Coordination sur la formation des enseignants (FDE) s’est ainsi « déclarée solidaire de la Coordination Nationale des Universités dont elle soutient par un vote unanime la motion intitulée Non à la casse du service public d’enseignement de la maternelle à l’université ».
La FDE défend l'ensemble des revendications du mouvement
La FDE reprend ainsi à son compte « l’obstination du gouvernement à ne pas entendre l’ensemble des revendications portées par tous les acteurs de la communauté universitaire, au-delà de la question du statut des enseignants-chercheurs : retrait du contrat doctoral unique, refus de la précarisation systématique des emplois, exigence d’un plan pluri-annuel de recrutement, refus du démantèlement des organismes publics de recherche, et bien entendu retrait de la réforme de la formation et du recrutement des enseignants ».
Un appel que les enseignants-chercheurs ont entendu. Sauvons l'université (SLU) rappelle, dans un communiqué daté du 9 mars 2009, qu’il s’agit bien d’une « condamnation unanime de leurs projets de réforme de la formation et du recrutement des enseignants et de transformation du statut d’enseignant-chercheur ».
Une année 2009-2010 transitoire, pour la CPU et la CDIUFM
Au delà du retrait, la FDE demande aussi aux présidents d’universités et aux directeurs d’IUFM l’ouverture immédiate des inscriptions pour l’année 2009-2010 pour les PE1, PLC1, PLP1 et CPE1 selon les plans de formations et les épreuves des concours actuellement en vigueur. Il s’agit, cette fois, de répondre à l’inquiétude immédiate des étudiants déjà engagés dans un cursus de licence ou de master.
Un sujet qui préoccupe aussi la CPU et la CDIUFM dont les représentants sont très divisés sur la question de mastérisation. Dans un communiqué, ces deux conférences ont suggéré de considérer l’année 2009-2010 comme transitoire. Une manière de laisser entendre qu’elles seraient plus favorables au report qu’au retrait.
La coordination nationale étudiante vote la radicalisation du mouvement
Organisée le week-end du 7 et 8 mars 2009 à Toulouse, la coordination nationale étudiante a appelé à une radicalisation du mouvement de protestation et à participer à la journée de mobilisation « de la maternelle à l’université » le 11 mars. Après Rennes le 14 février et Angers le 28, c'est la troisième fois qu'elle se réunit.
