
Buggera ou buggera pas ? Le 5 février 2016, un nouveau test des ECNi (Épreuves classantes nationales informatisées) a été programmé. Cet ajout dans le calendrier originel a été décidé par les ministères de la Santé et de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, à la demande des étudiants en médecine, après le grand bug technique de décembre 2015.
Cette fois-ci, les trois types d'épreuves (QCM, lecture critique d'articles, dossiers cliniques progressifs) seront donc condensés sur une seule journée, en format "réduit", dans les 34 universités. Ils se baseront sur des contenus non utilisés en décembre. Ce test interviendra juste avant celui grandeur nature planifié au mois de mars, dernière répétition avant le "vrai" examen sur tablette, prévu en juin 2016.
44 points d'amélioration
En à peine deux mois, le CNG (Centre national de gestion), chargé par le ministère de la Santé d'organiser cet examen, assure avoir apporté les corrections nécessaires, en collaboration avec ses partenaires.
"Nous avons recensé 44 points d'amélioration de diverses importances. La faille liée à la conception de l'application elle-même a été résolue, de même que d'autres problèmes techniques. Par exemple, les candidats avaient parfois besoin de valider leur réponse plusieurs fois ou ne pouvaient pas zoomer sur une image", indique Philippe Touzy, le chef du département concours du CNG, qui se dit "serein et motivé".
De quoi rassurer les étudiants ? Pas sûr. L'organisme est attendu au tournant par les quelque 8.200 candidats – qui se sont eux-mêmes surnommés la "PromoCrashTest" – qui passeront ces premiers ECNi, notamment sur le thème de la sécurité...
Virginie Bertereau | Publié le