Mines Saint-Etienne poursuit sa trajectoire sur l'industrie et la santé du futur

Clément Rocher Publié le
Mines Saint-Etienne poursuit sa trajectoire sur l'industrie et la santé du futur
Mines Saint-Etienne entend renforcer son positionnement sur l’industrie et la santé du futur // ©  Fournie par l'établissement
Avec un nouveau plan d'action, l’Ecole des Mines de Saint-Étienne aspire à poursuivre son positionnement sur les nouveaux enjeux liés à l'industrie et la santé du futur, en s’appuyant notamment sur la transition écologique.

Directeur de l’Ecole des Mines de Saint-Étienne depuis mai 2022, Jacques Fayolle dévoile son plan d’action pour permettre à son école de figurer parmi les meilleures "Technology University" en Europe. Principal axe stratégique de l’école : la transition écologique comme levier de croissance à l’industrie et la santé du futur.

La transition écologique, levier de croissance de l’industrie et de la santé du futur

Classée par le Times Higher Education parmi les meilleurs établissements internationaux, Mines Saint-Étienne est la première école en France concernant les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques. "La transition écologique devient un levier de croissance pour l’industrie et la santé du futur. On travaille notamment sur la maîtrise des données comme une aide à la décision d’une industrie agile et résiliente", soutient Jacques Fayolle, directeur de l'école.

Mines Saint-Étienne contribue ainsi aux recherches sur les transitions écologiques et numériques de l'industrie du futur. Le campus Georges-Charpak Provence de Mines Saint-Etienne vient notamment d’obtenir le soutien de l’État et des collectivités territoriales de la région Sud, dans le cadre du contrat de plan État-région pour le projet SPOT qui vise à déployer un centre à destination des élèves et des entreprises.

L’établissement entend aussi développer l’ingénierie pour la santé. Le Centre Ingénierie et Santé (CIS) de l'école des Mines Saint-Etienne, regroupe l’ensemble des activités de recherche, d’innovation et d’enseignement en santé. Il mène à l'heure actuelle des travaux sur la pollution de l’air ou encore sur le maintien à domicile des personnes fragiles.

Développer le positionnement de "Technological University"

Mines Saint-Étienne souhaite aussi renforcer sa dimension internationale. L’établissement est devenu depuis l'an dernier membre du réseau T.I.M.E. Association (Top International Managers for Engineering). Il s’agit de la première école de l’Institut Mines Télécom (IMT) à l’intégrer. Seules huit écoles en France en sont membres parmi la cinquantaine d’universités et d’écoles scientifiques qui font partie de ce réseau dans le monde.

Durant le mois de septembre 2022, deux nouveaux accords de mobilité internationale ont été signés avec Riga (Lettonie) et l’Université de Padoue (Italie) afin de faciliter les échanges entre les étudiants pour des doubles diplômes en ingénierie et réfléchir à des travaux de recherche communs.

Cette stratégie de développement à l'étranger contribuerait à faire de Mines Saint-Étienne une "Technological University" en Europe. Jacques Fayolle définit cet ensemble comme "un objet fondamentalement connecté au monde socio-économique pour répondre à ses besoins, dont la production de connaissances permet de transformer les processus d’une industrie, d’une société."

Créer des partenariats forts

Au-delà de ces accords internationaux, Mines Saint-Étienne noue de nombreux partenariats avec des établissements du supérieur de la région. Parmi les nouveautés de la rentrée, le double diplôme Fusion conjoint avec l’emlyon qui permettra aux étudiants de rejoindre le cursus Ingénieur Civil des Mines de l’École des Mines de Saint-Étienne et celui du programme Grande école de l’emlyon business school.

L’ambition est de proposer une fusion complète des approches managériales et techniques. "Nous avons fusionné nos programmes pour proposer une formation en quatre ans", explique Jacques Fayolle. Les étudiants y découvriront les enjeux des grandes transitions avec les outils et méthodes des sciences de l’ingénieur, des sciences de gestion, du management et de l’innovation. Les 30 étudiants du double diplôme Fusion ont été recrutés durant l’été 2022.

L’école souhaite également accroitre son efficience par le biais de la personnalisation des cursus en interne mais aussi avec les écoles membres de l’Institut Mines-télécom. Au début du mois d’octobre, les quatre écoles d’ingénieurs délivrant le doctorat du site de Lyon-Saint-Étienne (Centrale Lyon, l'ENTPE, l’INSA Lyon et Mines Saint-Étienne) ont signé une convention qui va élargir l’offre de spécialisation pour les élèves de dernière année grâce à une mobilité inter-établissements.

Clément Rocher | Publié le