La dernière née des 80 universités françaises investit dans son avenir. Depuis quelques jours, vient de débuter un chantier fondateur pour l’université de Nîmes (Unîmes ), la plus petite université de France (3.500 étudiants), créée en 2006 par le ministre Gilles de Robien.
Dès la rentrée 2013, quelque 450 étudiants pourront étudier dans des locaux refaits à neuf, issus de la réhabilitation de l’ancien CHU, à proximité du centre-ville. Hors coût du terrain donné par la Ville, 20,6 millions d’euros de travaux seront nécessaires pour cette première tranche, financés par l’Etat, et les collectivités locales. Le bâtiment ainsi rénové « permettra de regrouper des masters à vocation professionnelle, des licences pros, explique le recteur Christian Phillip, et des laboratoires de recherches. » Des laboratoires en propre qui font actuellement défaut à l’université nîmoise, laquelle ne dispose à ce jour que de laboratoires associés.
Un nouveau campus pour accueillir 700 étudiants
« Nous continuons d’étoffer l’offre de formation. D’ici la fin de la décennie, ce nouveau campus devrait accueillir 650 à 750 étudiants », avance le président Jacques Marignan, qui fera valoir d’ici la fin de l’année ses droits à la retraite. Une croissance qui nécessite la construction de logements. D’ores et déjà, au cœur d’un quartier en cours de réhabilitation, le Crous dispose de 160 chambres neuves occupées. D’ici 2015 : 430 autres logements étudiants sortiront de terre à proximité de ces nouveaux bâtiments.
Concernant son avenir, Unîmes, qui fut pendant longtemps une antenne des universités de Montpellier, entend poursuivre son développement avec la proposition de formations « professionnalisantes et complémentaires » de celles proposées dans le département voisin… où ses puissantes homologues peinent à s’accorder pour fusionner.
