Opération Campus : 325 millions d’euros pour le projet montpelliérain

De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret Publié le

Retenu parmi les six premiers dossiers de l’Opération Campus lancée par le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche pour « un nouveau modèle d’université », le projet des trois universités montpelliéraines -auquel est associée l’école supérieure d’agronomie Sup’Agro- sera doté de « 325 millions d’euros ».

La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, l’a annoncée en avant première dans une interview donnée mercredi 27 mai 2009 au quotidien régional Midi Libre , avant de le confirmer lors d’une conférence de presse le même jour. De son côté, la région Languedoc-Roussillon a renouvelé mardi 26, son intention d’abonder cette dotation de 50 centimes pour chaque euro donné par l’Etat, soit un apport de 162,5 millions d’€.

Un des tout premiers sites mondiaux d'agronomie

Selon Valérie Pécresse, « L'opération campus de Montpellier va permettre de financer à Montpellier un projet scientifique et pluridisciplinaire, qui repose sur six pôles d'excellence dont un site agronomie et environnement en collaboration avec Sup’Agro, qui devrait faire du campus de Montpellier l'un des tout premiers sites mondiaux d'agronomie. Il y aura aussi un pôle biologie santé avec trois axes (cancérologie, infectiologie et neurosciences), et un pôle dédié à la chimie. Et avec la réunion des trois universités, Montpellier deviendra le troisième centre français dans le domaine de la chimie en faveur du développement durable. »

Les 325 millions d’€, une dotation en capital, devraient rapporter 13 millions d’€ d’intérêts annuels. En accordant les premiers crédits dès 2009, Valérie Pécresse espère « une première phase de construction en 2011 », la rénovation des chambres universitaires pouvant aller plus vite. A Montpellier, cette annonce ministérielle soulage une communauté universitaire qui a parfois eu du mal à trouver un terrain d’entente autour d’un projet fédérateur .

Annoncée pour bientôt, la publication au Journal Officiel des statuts du Pôle de recherche et d’enseignement supérieur (PRES) de Montpellier constituera la première étape de fusion des trois établissements montpelliérains. Une fusion que le président (DVG) de la Région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, lui-même universitaire en retraite, souhaite voir étendre aux plus modestes universités de Nîmes et Perpignan.

Les autres dotations Campus
- Campus de Saclay : 850 millions d'euros
- Lyon : 575 millions
- Aix-Marseille : 500 millions
- Bordeaux : 475 millions
- Strasbourg : 375 millions

De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret | Publié le