Opération campus : l’université Montpellier-Sud de France se positionne sur le développement éco-responsable

De notre correspondant à Montpellier, Guillaume Mollaret Publié le

L’université Montpellier-Sud de France avance ses pions dans le cadre de l’Opération campus. Un appel à proposition international U&U (université et urbanisme) a été présenté fin juin 2010 par Patrick Tondat, son directeur général délégué. Au cœur de ce projet, les architectes devront prendre en compte le « développement éco-responsable et l’intégration urbaine. Nous voulons une image de marque internationale pour le campus de Montpellier. Nous voulons aussi que les marques de présence de l’université soient plus identifiables à travers la ville », révèle Patrick Tondat. Les candidatures devront être envoyées avant le 19 juillet 2010. Le lauréat sera désigné en octobre.

Deux PPP pour Montpellier

Deux PPP (partenariats public-privé) seront par ailleurs lancés en 2011 pour la réalisation d’un lieu de vie appelé Atrium et la réhabilitation d’un site existant. « L’Atrium se veut emblématique en termes de mutualisation des services. Nous souhaitons, par exemple, y installer une crèche à destination des personnels et des étudiants, et un learning center », détaille la présidente du PRES Dominique Deville de Perière, qui visitera prochainement les installations de l’université de Lausanne , pionnière en la matière. Les premiers travaux sont espérés mi-2012 « au plus tôt ». Les montants des deux partenariats public-privé, ainsi que leurs surfaces, n’ont pas été communiqués. Toutefois, ils ne concernent qu’une partie des 325 millions d’euros obtenus par Montpellier et son directeur général délégué souhaiterait « engager trois partenariats supplémentaires ».

Une fusion des universités pour 2012

Concernant la fusion des trois universités (53 000 étudiants, 5 500 employés) attendue pour janvier 2012, et les dissensions inhérentes à ce type de projet , Dominique Deville de Perière rappelle qu’il s’agit d’une « question de modalité de gouvernance. Chacun défend ses intérêts et ses avantages. Il y a des inquiétudes de la part du personnel, notamment administratif. Les gens ont peur des suppressions de poste. Il existe des instances de dialogue, il faut prendre le temps de bien expliquer les choses. On ne peut pas aller plus vite. »
La présidente du PRES souligne également que des négociations sont en cours avec les différents laboratoires de recherches (CNRS, INSERM, IRD…) pour une signature commune dans les publications scientifiques « d’ici à l’automne. » Un accord d’importance, car c’est notamment d’après ces publications que sont établis les classements internationaux.

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