Opération Phénix : après Paris, Lyon s'intéresse au sort de ses diplômés en sciences humaines

Maëlle Flot Publié le
Alors que les responsables du programme Phénix se réunissent à Paris dans le Grand Salon de la Sorbonne, ce 17 avril 2008, les universités lyonnaises viennent de signer la charte Phénix avec le MEDEF Lyon-Rhône. Leur objectif : faciliter l'insertion professionnelle des diplômés de sciences humaines et sociales. L'opération, lancée en région parisienne en 2006, n'affiche pas des résultats à la hauteur de ses ambitions.

Les trois universités lyonnaises et l’École normale supérieure (lettres et sciences humaines) ont signé fin mars la charte Phénix Lyon, au MEDEF Lyon-Rhône. Par celle-ci, six entreprises de la région s’engagent à recruter en CDI une quinzaine de jeunes diplômés de niveau master 2, issus de filières généralistes. C’est la première fois que cette opération, conçue pour donner une chance aux diplômés de sciences humaines et sociales, se décline en région.

Au moment du lancement de l'opération, en 2006, en région parisienne, sept grandes entreprises s'étaient engagées à recruter soixante-dix étudiants de master 2 de Lettres et SHS des cinq universités  de Marne-la-Vallée, Paris 12-Créteil, Panthéon-Sorbonne Nouvelle et Paris 4 - Sorbonne. Aujourd'hui, seule la moitié de ces jeunes ont été embauchés. A l'époque, Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, avait regretté que "ces entreprises n'aient pas trouvé dans le vivier des candidats leurs futurs salariés". Elle avait souligné que la filière SHS ne développait "pas suffisamment les compétences attendues par le monde professionnel".


La journée du 17 avril organisée sur Paris sera l'occasion de réunir ces deux univers. Les étudiants en master 2 recherche des sept universités partenaires pourront y rencontrer les DRH des dix entreprises (Axa, Coca-Cola, HSBC, L'Oréal, etc.) mobilisées pour l'occasion.

Maëlle Flot | Publié le