Paris, la ville la plus agréable au monde pour étudier, devant Londres, Boston, Melbourne et Vienne. C’est la conclusion d’une étude – la première du genre – menée par QS (Quacquarelli Symonds Ltd) , un cabinet britannique spécialisé dans les classements universitaires, et publiée mercredi 15 février 2012. Dans le top 50 figurent également Lyon (14e) et Toulouse (46e).
Des critères plus larges que la recherche
Le palmarès peut paraître étonnant comparé aux classements des universités habituels où les établissements américains et britanniques arrivent largement en tête. Quant à Lyon , elle y verra peut-être une consolation dans le fait de n'avoir pas eu l'Idex... Ce "ranking" s’explique en fait par la méthodologie utilisée. QS ne s’est pas basé uniquement sur la recherche, comme le célèbre classement de Shanghai .
La vieille Europe en force
Le cabinet d’études a retenu 12 critères portant sur la qualité de vie, la réputation des établissements locaux auprès des employeurs internationaux, le coût de la scolarité, la richesse qualitative et quantitative de l’offre de formation, la mixité de la population étudiante… « La surprise est la performance de l'Europe continentale, mal classée d'habitude mais qui là bénéficie de ses systèmes plus égalitaires et moins sélectifs que les pays anglo-saxons », a expliqué à l'AFP Danny Byrne, responsable d'un des principaux sites de QS, topuniversities.com . Avec des frais de scolarité s’élevant à 177 € en licence et 245 € en master, la France défie toute concurrence.
Une opportunité pour Laurent Wauquiez
Laurent Wauquiez, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, s’est félicité des résultats du QS Best Student Cities Ranking. Dans un communiqué, il en a profité pour indiquer que « ce classement confortait la politique volontariste menée depuis cinq ans pour renforcer l’attractivité internationale des universités » françaises. Et de mentionner l’autonomie des établissements, le regroupement en PRES (pôles de recherche et d’enseignement supérieur), l’opération Campus, les bourses et aides au logement… Une belle opportunité de présenter un bilan du quinquennat Sarkozy pour le supérieur et la recherche.
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