Pas de "Mademoiselle" dans l'enseignement supérieur

Madame Sandrine Chesnel Publié le

La campagne de communication « Mademoiselle, la case en trop », qui a pour objectif de mobiliser l’opinion sur la suppression du terme « Mademoiselle » dans les documents administratifs, fait des émules au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le BO du 12 janvier 2012 contient ainsi un ensemble de recommandations adressées par sa directrice générale des ressources humaines, Josette Théophile, aux présidents d’université et aux responsables d’établissements.

Après un rappel des règles d’attribution du nom, le document cite l’obligation faite aux administrations de désigner les personnes par leur nom de famille (c'est-à-dire leur nom de naissance) suivi, si ces personnes en font la demande, de leur nom d’usage. Le ministère en profite aussi pour rappeler les règles d'utilisation d’un nom d’usage à la suite d’un mariage, une disposition ouverte aux hommes comme aux femmes.

Le texte s’attarde ensuite sur l’usage des « civilités », en rappellant que l’utilisation des termes « madame » ou « mademoiselle » ne constitue pas un élément d’état civil et « ne repose sur aucune disposition législative ou réglementaire ». L’invite du ministère conclut en demandant  aux présidents d’université et aux responsables d’établissements d’utiliser systématiquement l’appellation « Madame », et de réserver le « Mademoiselle » uniquement aux agentes qui en feront expressément la demande.

Le texte du ministère rappelle enfin que sont à proscrire les formules « Madame X épouse Y », « nom patronymique », « nom d’épouse », les deux dernières devant être remplacées par les formules « nom de famille » et « nom d’usage ».

D’après le site Les Nouvelles - News , le ministère de l’enseignement supérieur est le premier à s’inscrire dans cette démarche de suppression du terme Mademoiselle.


Consulter le BO du 12 janvier 2012 .

La campagne "Mademoiselle, la case en trop ".

Madame Sandrine Chesnel | Publié le