Pécresse ouvre la négociation sur le statut des enseignants-chercheurs

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La concertation avec les syndicats (Autonome-sup, Sgen-CFDT et Sup’Recherche UNSA) a duré près de sept heures Rue Descartes.

Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les a reçus avec la médiatrice Claire Bazy-Malaurie, le 27 février 2009, juste après avoir vu le bureau de la CPU (Conférence des présidents d'université). Une nouvelle date de négociation a été fixée au 3 mars avec les syndicats.

Entrée en négociation

Les trois organisations syndicales présentes se sont mises d'accord sur un texte commun, préalable à l'entrée en négociation sur la question du statut des enseignants-chercheurs. Selon Thierry Cadart, secrétaire général du Sgen-CFDT, ce texte devrait être proposé « à l’ensemble des organisations syndicales la semaine prochaine ».

« Tous les sujets qui fâchent ont été évoqués », a-t-il affirmé. La ministre a promis qu’ils seraient également sur la table des prochaines négociations.

Le Snesup réserve sa participation

Toutes les organisations syndicales représentatives siégeant au comité technique paritaire universitaire étaient invitées. La principale d'entre elles, le Snesup, a refusé de participer à cette première journée de discussion. Il a préféré publier une plateforme de revendications avec quatre axes : formation et recrutement des enseignants, décret statutaire, moyens et emploi, recherche.

Concernant sa venue aux futures négociations, le Snesup réserve sa réponse. Jean Fabbri, son secrétaire général, estime que « le gouvernement reste dans un dispositif proche de la logique de la LRU » et maintient les actions prévues les 5 et 10 mars, avec les autres acteurs du mouvement.

Démenti sur les suppressions de postes au CNRS

Réagissant au document de travail diffusé sur Internet la veille le 26 février 2009, annonçant près de 1000 suppressions de postes au CNRS en perspective d’ici à 2013, Valérie Pécresse a réaffirmé que ce dernier ne venait pas de son ministère.

Sur le volet recherche, elle a assuré, selon Thierry Cadart, qu’il n’y aurait pas de programmation de suppressions de postes dans les organismes.

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