« Les phénomènes d’autocensure des publics scolaires issus de milieux défavorisés face à l’accès aux filières d’enseignement supérieur sont indéniables. Mais ne sont-ils pas, en réalité, la forme paroxysmique d’un phénomène plus général qui affecte les populations scolaires dans leur ensemble ? » En posant cette question, Philippe Jamet, le directeur de l’école des Mines de Saint-Etienne, examine dans un long billet les trois antidotes à l’autocensure scolaire : Estime de soi, culture de la responsabilité, valorisation de l’erreur. Ce qui équivaut à mettre en relief les trois manques de notre pédagogie « à la française ».
Philippe Jamet conclut ainsi : « Pour éradiquer ces phénomènes, il faudrait généraliser à l’enseignement scolaire les méthodes appliquées aux publics qui y ont échoué, le tutorat, la personnalisation et la professionnalisation des Ecoles de la Seconde Chance par exemple. »
Son billet s’intitule Réflexions autour du « droit à l’excellence » .
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