Plus les étudiants vieillissent, plus ils sont pessimistes

Publié le

Même si 74 % des jeunes interrogés par l’Ifop-l’Etudiant (Réalisé auprès d’un échantillon de 2 228 jeunes âgés de 14 à 25 ans) pensent avoir une meilleure situation professionnelle que leurs parents, leur espoir d’obtenir un emploi ou  un stage qui corresponde à leurs désirs reste limité.  Alors que 67 % des 15-18 ans sont convaincus de trouver un travail dans le domaine souhaité, ils ne sont plus que 52 % à penser de même au-delà de 23 ans. Plus ils progressent dans leurs études, moins le sacrosaint diplôme leur semble être un sésame vers l’emploi. Au lycée, 46 % des jeunes estiment que leur diplôme les protégera du chômage. Chez les étudiants  en fin de cursus, ils ne sont plus qu’un tiers à le considérer. Faute au système éducatif ? Alors que 56 % des lycéens le trouvent efficace, ils ne sont que 44 % des 23 ans et plus à l’approuver. Pourtant, les jeunes, toutes tranches d’âge confondues, jugent être correctement préparés au marché de l’emploi. C’est le cas dans la filière de l’apprentissage, où 89 % des interrogés se  trouvent bien préparés à l’emploi. Idem dans les BTS-UT (82 % d’avis favorables) et dans les grandes écoles (75 % d’avis favorables). Seule exception : l’université. Seuls 33 % des jeunes pensent qu’elle constitue une  passerelle valable vers le monde du travail. La crise de  confiance se retrouve à la sortie des études. Lorsqu’on interroge les jeunes sur le climat économique et social français, plus des deux tiers affirment  le voir avec pessimisme. 

| Publié le