Programme Erasmus : avant tout une ouverture culturelle

Céline Authemayou Publié le
INFOGRAPHIE. Quelle image pour Erasmus ? Alors que le programme européen d'échanges vient d'évoluer en Erasmus+, l'Agence Europe-Education-Formation France (A2e2f) a voulu savoir quelle était la notoriété dudit programme auprès des Français. Le sondage, réalisé auprès d'un petit échantillon de 1.000 personnes confirme l'attachement à Erasmus des personnes interrogées – notamment des jeunes. Qui associent avant tout cette expérience à l'étranger à un enrichissement culturel. Bien avant d'y voir un intérêt en termes de formation.

Erasmus +, sans la Suisse à la rentrée 2014
C’est l’une des conséquences directes de la votation suisse du 9 février 2014.  Le pays, qui s’est prononcé par la voix de référendum contre l’immigration de masse doit faire face aujourd’hui à un "retour de bâton" de l’Union européenne.

Après avoir refusé de signer les accords de libre circulation avec la Croatie, la Suisse doit stopper sa participation aux programmes Erasmus+ et Horizon 2020 dès la rentrée 2014. Conséquence directe : les étudiants du pays ne pourront plus bénéficier de financement dans le cadre de l’échange Erasmus. Si les discussions se poursuivent entre l’Etat fédéral et les autorités européennes, à ce jour aucune solution n’a été trouvée.

"Nous subissons de plein fouet les dommages collatéraux, s’inquiète Jérôme Grosse, porte-parole de l’EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne).  Si nous voulons permettre à nos étudiants de partir à l’étranger, nous allons être obligés de renégocier nos partenariats un à un…" Concernant les bourses, des solutions sont actuellement en cours de discussion au niveau du gouvernement suisse pour établir des règles de financement.

En France, la CPU (Conférence des présidents d'universités) a fait part de son inquiétude quant à cette situation et a invité les universités françaises à maintenir actifs les échanges scientifiques existants et à soutenir les étudiants qui souhaitent avoir un échange Erasmus avec une université suisse.

Céline Authemayou | Publié le