Progression des universités asiatiques dans l’édition 2011 du QS World University Ranking

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Progression des universités asiatiques dans l’édition 2011 du QS World University Ranking
L'ENS, 1ere école française dans le classement du THE. // © 
Si les universités anglo-saxonnes occupent toujours les premières places, les établissements asiatiques affichent une belle progression dans l’édition 2011 du QS World University Ranking, publiée lundi 5 septembre sur le site lexpress.fr . Douze établissements français sont au rendez-vous de ce top 300.

Quelques semaines après le classement de Shanghai et un mois avant celui du Times Higher Education, la dernière cuvée du QS World University Ranking est publiée le 5 septembre 2011 sur le strong>site lexpress.fr. Cette huitième édition annuelle consiste en une liste des 300 meilleurs établissements du monde, ordonnés selon six critères (cf. encadré méthodologie).

Douze Français

Sans surprise, les universités anglophones trustent encore et toujours les premières places : la britannique Cambridge occupe la première, suivie de deux américaines : Harvard (2e) et le Massachussets Institute of Technology (MIT) au troisième rang. La France compte seulement douze établissements dans le top 300, dont l’École normale supérieure (ENS) Paris (33e), Polytechnique (36e), l’UPMC (119e) et l’ENS Lyon (133e). Les universités asiatiques confortent leur position : la majorité d’entre elles gagnent des places par rapport à l’édition précédente. Nouveauté de cette édition 2011 : la publication d’une comparaison internationale des frais de scolarité .

Dix nouveaux établissements

Selon John Leary, membre du QS Advisory Board, cette nouvelle édition illustre la compétition croissante entre les établissements d’enseignement supérieur. Cette année, 32 pays sont représentés au sein du top 200, soit trois de plus que l’an dernier. Parmi les dix nouveaux établissements qui intègrent ce ranking figurent l’Université national autonome de Mexico (UNAM, 169e) ex æquo avec l’université de Sao Paulo au Brésil, ou encore la Kind Saud university (Arabie saoudite, 200e).

L’Afrique n’est représentée qu’avec une seule institution : l’université de Cape Town, à la 156e place. En dehors des États-Unis et du Royaume-Uni, on trouve dans le top 20 une université canadienne (McGill, 17e), une suisse (ETH Zurich, 18e). Autre indice de l’attraction croissante des établissements leaders : le nombre d’étudiants internationaux des cinquante premiers établissements a augmenté de 6,4 % en un an, contre 3,8 % pour le top 100.


Une méthodologie qui privilégie la réputation

Le classement effectué par QS comprend six critères : la réputation académique (qui représente 40 % de la note globale), la réputation auprès des employeurs (10 %), le nombre de citations dans les revues scientifiques (20 %), le ratio d’étudiants par enseignant (20 %), le taux d’enseignants internationaux (5 %) et le taux d’étudiants internationaux (5 %). Les enquêtes de réputation, qui entrent pour moitié dans la note finale, ont été menées auprès de 33.000 universitaires de 141 pays et auprès de quasiment 17.000 employeurs de 130 pays. Dans l’enquête auprès des pairs, les États-Unis comptent pour 10 % des réponses, le Brésil pour 7,7 %, le Royaume-Uni pour 7 %.... et la France pour 2,9 % (à égalité avec le Japon).


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