La France des enseignants est un territoire largement contrasté. Avec, d'un côté, "l'académie de Créteil, où les demandes de départ d'enseignants titulaires sont trente-deux fois plus nombreuses que les demandes d'affectation. De l'autre, celle du Sud-Ouest (Bordeaux, Toulouse, Montpellier) ou encore de Rennes, où "quinze enseignants demandent à être affectés, quand un souhaite partir".
Ces écarts sont mis en exergue par une note d'information du ministère de l'Education nationale sur la mobilité des enseignants du second degré public, publiée début octobre 2013.
Parmi les moins attractives, les académies de banlieue parisienne et d'Amiens "peinent à compenser les départs d'enseignants titulaires" ; de nombreux néo-titulaires y sont affectés pour combler l'important turn-over.
Carte de l'attractivité des académies
pour les enseignants du second degré public en 2012
"L'attractivité des académies pour les enseignants du second degré public en 2012" (Note d'information du MEN - octobre 2013)
"La mobilité géographique des enseignants du second degré public" (Note d'information du MEN - septembre 2013)