Les grandes écoles de commerce ne sont plus les mêmes. En quinze ans, elles ont doublé leur nombre d’étudiants et leur budget, se sont internationalisées et évoluent vers un modèle universitaire, avec de plus en plus de poids accordé à la recherche. Dans le même temps, elles font bouger leur gouvernance : elles sont de plus en plus nombreuses à quitter le giron des chambres de commerce pour devenir des associations autonomes, à l’instar, cette année, de Reims MS et de l’ESC Troyes.
Dans ce contexte, rien de plus normal qu’évolue aussi le profil de leurs directeurs. Les managers « pur secteur privé » et les cadres des directions de la formation des CCI sont aujourd’hui concurrencés par des profils universitaires, formés en France ou à l’étranger. Des profils plus en phase avec les directeurs des business schools internationales.
Pour faire face à leurs nouveaux enjeux de management, de financement, d’internationalisation et de développement de la recherche, les écoles sont souvent en quête du même profil : un docteur en gestion, avec une vraie expérience de l’entreprise, du management d’équipes et de l’international. La quadrature du cercle ?
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