Président de l’UHA, Alain Brillard n’envisage "pas une fusion, mais un rattachement" de son établissement au sein de l’UdS qui "matérialisera ce que nous faisons déjà. L’important, souligne le président, c’est que nous gardions une personnalité morale, tout en jouant à fond la complémentarité avec Strasbourg". Et de citer l’exemple des Investissements d’avenir : "les Labex [Laboratoires d’excellence, NDLR] et Equipex [Equipements d’excellence, NDLR] de l’UdS sont très orientés vers la médecine et les sciences du vivant. Nous, nous répondons sur d’autres enveloppes". Si elle n’a pas été retenue lors de la première vague d’Equipex, l’UHA espère bien se rattraper avec les futurs appels d’offre.
Garder une "autonomie de projet"
Alors que le conseil d’administration (CA) de l’université de Mulhouse doit se prononcer le 15 mars 2011, Alain Brillard espère obtenir une "adhésion au fait qu’il faut se rapprocher de l’université de Strasbourg, tout en maintenant une autonomie de projet".
Une position sur laquelle l'université de Haute-Alsace devra se montrer ferme si elle ne veut pas devenir une antenne universitaire de l'université de Strasbourg, d'autant que l'absence de PRES dans la région pourrait, à plus long terme, peser en faveur d'une fusion.