
La répartition des 1.000 emplois créés pour l'année 2017 est examinée lors du Cneser (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) du lundi 12 décembre 2016. Environ un tiers des emplois nouveaux ont vocation à soutenir "la politique de site, les politiques publiques, ainsi que les dispositifs spécifiques". Les deux autres tiers "sont dédiés à la réussite des étudiants et au rééquilibrage des dotations entre établissements supérieurs", indique le ministère dans une note adressée aux élus du Cneser.
600 emplois pour les universités
Sur les 1.000 emplois, 876 sont répartis entre les universités, Comue, IEP (instituts d'études politiques), écoles supérieures et autres établissements publics. 124 sont, quant à eux, dédiés à des dispositifs spécifiques (plans nationaux du type "bibliothèques ouvertes"...).
Parmi ces 876 emplois, 591 sont dirigés vers les universités : 449 au titre du rééquilibrage entre établissements, 134 pour la politique de site et 8 dans le cadre de politiques publiques. Les trois universités recevant le plus de postes au nom du rééquilibrage entre établissements sont Paris 13 (25 emplois), Lille 2 (24 emplois) et Lyon 1 (20 emplois).
Les écoles et formations d'ingénieurs reçoivent, quant à elles, 47 postes. 15 postes sont attribués aux IEP et 7 aux autres établissements d'enseignement supérieur publics.
quels critères pour réÉquilibrer les dotations ?
Les emplois attribués au titre du rééquilibrage entre établissements l'ont été en fonction de deux critères. Les deux tiers de ces emplois ont été répartis entre les universités "dont la dotation théorique en emplois calculée par le modèle Sympa [système de répartition des moyens à la performance et à l'activité] est supérieure à la dotation réelle". Le tiers des emplois restant a été attribué "en fonction du taux de pression en licence".
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