Dix régions concentrent 80 % des cadres : Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Aquitaine, PACA, Languedoc-Roussillon, Pays de la Loire, Bretagne, Île-de-France, Alsace et Nord – Pas de Calais. Celles-là mêmes qui, dans l'ordre, séduisent le plus les jeunes diplômés. Leurs critères d'attractivité ? Un temps de trajet court entre le domicile et le travail, un cadre de vie préservé, un climat agréable et une offre de loisirs importante.
S’agissant uniquement du dynamisme économique, Île-de-France et Rhône-Alpes se détachent nettement des autres régions. Les jeunes cadres apprécient la densité et la diversité des entreprises, les nombreuses infrastructures de transport et les bons niveaux de rémunération.
Rhône-Alpes, la région idéale
La région Rhône-Alpes apparaît comme celle qui allie le mieux qualité de vie et dynamisme économique. En cas de mobilité professionnelle, c'est la destination préférée des jeunes cadres et jeunes diplômés. Lyon arrive logiquement en tête des agglomérations françaises où "il fait bon vivre", devant Bordeaux, Toulouse et Paris.
Mobilité : des variations selon la région de résidence
76 % des jeunes cadres interrogés aimeraient travailler dans une autre région. Avec des différences selon la région de résidence : 87 % des jeunes franciliens seraient prêts à quitter leur région, contre moins de la moitié des jeunes cadres et jeunes diplômés habitant en région Aquitaine.
Le premier frein à une mobilité à court terme est la difficulté de trouver un emploi dans la région choisie. Auquel s'ajoutent celles de trouver un emploi en adéquation avec la qualification, et les attaches familiales et amicales. Mais les feins évoluent avec l'âge. Pour les jeunes cadres, deux autres critères s'imposent : les possibilités de trouver un emploi pour le (la) conjoint(e) et celles de trouver un emploi au même niveau de rémunération.