SPÉCIAL Bordeaux - Michèle Glémaud, responsable du recrutement des élèves à l'université de Montréal : "Les étudiants français sont appréciés de nos professeurs"

Propos recueillis par Virginie Bertereau Publié le
SPÉCIAL Bordeaux - Michèle Glémaud, responsable du recrutement des élèves à l'université de Montréal : "Les étudiants français sont appréciés de nos professeurs"
Michèle Glemaud // © 
Petite parenthèse dans notre série d’entretiens avec des acteurs de l’enseignement supérieur bordelais, en direct du Salon de L’Etudiant à Bordeaux (du 7 au 9 janvier 2011). Nous avons posé quatre questions à Michèle Glémaud, directrice du recrutement des étudiants à l’université de Montréal (Québec), établissement présent au salon.

Comment définiriez-vous les relations entre Bordeaux et Montréal en matière d’enseignement supérieur ?

Très étroites. L’université de Montréal a noué des partenariats avec plusieurs établissements de Bordeaux, dont l’université Bordeaux 2 Ségalen. Depuis plusieurs années, le nombre d’étudiants français qui viennent au Québec et inversement est en augmentation. Les élèves français apprécient particulièrement le « jumelage pédagogique » entre la pratique et la théorie d’ici. D’une manière générale, il existe une histoire d’amour entre la France et le Québec.

Comment les étudiants du Québec connaissent-ils Bordeaux ? Qu’est-ce qui les attire ici ?

À l’université de Montréal, nous organisons des séances d’information sur tous les établissements partenaires, pas seulement les universités parisiennes. Bordeaux est une ville cosmopolite. Et les Québécois ont tendance à vouloir voyager, faire des découvertes. Sans compter que les études hors Paris sont moins chères. Enfin, je pense que les jeunes Français qui viennent à l’université de Montréal influencent le choix des étudiants québécois avec lesquels ils sont en contact lorsqu’ils parlent de leur ville.

Qu’est-ce qui caractérise votre établissement ?

Il s’agit de la plus grande université du Québec, la 2e plus grande du Canada. Nos formations en santé, très larges, sont notre spécificité. Nous offrons également la possibilité de combiner des études dans différentes disciplines grâce à notre offre de formation diversifiée (nous proposons 250 programmes au niveau licence). Enfin, nous sommes la seule université francophone québécoise parmi les 200 meilleurs établissements du monde, selon les classements de Shanghai et du Times Higher Education.

Les étudiants français sont-ils bons ?

Ils réussissent bien. Ils ont une très bonne base académique, ce qui est apprécié par nos professeurs. On leur permet même de passer la licence en trois ans (tandis que les autres étudiants internationaux qui ont une formation autre que le bac français le font en quatre ans). J’ajouterais que les élèves qui se décident à partir étudier à l’étranger – et donc doivent s’adapter à une approche culturelle et pédagogique différentes – sont toujours de bons candidats.

Propos recueillis par Virginie Bertereau | Publié le