Statut des enseignants-chercheurs : le décret en cours de réécriture

FG et CS Publié le

La deuxième séance de discussion sur le décret modifiant le statut des enseignants-chercheurs, organisée le 3 mars 2009 au ministère de l'Enseignement supérieur, ne s’est pas achevée par un nouveau texte. La réécriture du texte, article par article, a commencé selon les principes définis à la première réunion.

Un troisième rendez-vous est déjà fixé au vendredi 5 mars, au lendemain de la manifestation nationale lancée par la coordination des universités. Selon Autonome Sup, qui participait à cette deuxième séance, cette rencontre devrait permettre d’achever la rédaction du texte et de commencer les négociations sur le décret du CNU (Conseil national des universités).

Plusieurs questions n’étaient pas réglées en fin d’après midi après 4 heures de discussion. Elles portaient sur les promotions, le référentiel national sur les équivalences de services et les équivalences pour les étrangers. « Si Valérie Pécresse respecte le protocole établi avec les organisations syndicales, on peut arriver à un accord sur ce statut des enseignants-chercheurs. Mais ce ne sera pas la sortie de la crise si rien n’est dit sur la mastérisation », estime Jean-Louis Charlet, président d’Autonome Sup.

Valérie Pécresse, qui anime les négociations, a cette fois réuni quatre des cinq organisations syndicales représentatives. Le syndicat de l’enseignement supérieur de FO (SNPREES) est entré à la table de négociation après Autonome Sup, Sup’Recherche UNSA, SGEN-CFDT. Le Snesup a décliné au dernier moment l’invitation. L’organisation majoritaire a publié un communiqué laissant la porte ouverte à une discussion « avec le gouvernement ». Dans ce même communiqué, il conditionne pourtant toujours sa venue aux négociations à des discussions plus larges que sur le seul décret et à la participation des autres acteurs du mouvement (SLU, SLR…).

Les profs du primaire et du secondaire de nouveau mobilisés. Les syndicats du premier et second degrés de la FSU (SNUipp, SNES, SNUEP, SNEP) appellent les enseignants à être solidaires du mouvement actuel sur la réforme de la formation des enseignants et sur les emplois. Ils dénoncent dans un communiqué la fermeture de 30 000 postes en 2009 dans le secondaire et le transfert de 400 PRAG du secondaire vers le supérieur, en faisant référence aux annonces de François Fillon.  

FG et CS | Publié le