Transfert d’innovation : Nancy-Université développe ses relations avec les entreprises de la région via le NIT Lorraine

Philippe Bohlinger Publié le

Porté par l’INPL (Institut national polytechnique de Lorraine) une composante de Nancy-Université, le NIT Lorraine (noyau d’innovation et de technologie)
vise à transférer en douceur les technologies des laboratoires vers les marchés : "Les projets trop rapidement incubés aboutissent parfois à des entreprises au développement fragile", souligne Vincent Queudot, vice-président valorisation de l’INPL. Outre l’accompagnement, la co-innovation par des équipes mixtes de recherches, les cinq permanents du NIT travaillent en étroite collaboration avec les collectivités territoriales pour accompagner les projets des clusters, PME-PMI et groupes industriels.

Illustration de cette collaboration, le projet d’implantation d’une centrale photovoltaïque de 250 hectares dans la Meuse. Grâce à l’investissement du NIT, ce projet industriel attendu pour 2012 sera complété par un volet expérimental associant trois laboratoires de recherche de Nancy-Université. "Cette expérimentation permettra une rétrodiffusion des connaissances dans les programmes de formation", relève le vice-président valorisation de l’INPL.

Depuis sa création en 2007, le NIT s’est également engagé auprès des PME via une cinquantaine d’ateliers de transfert d’innovation. L’entreprise de construction métallique Schaeffer, en Moselle, en a récemment bénéficié pour son investissement dans un four de recuit. La collaboration avec trois composantes de Nancy-Université a accéléré "l’acquisition des nouveaux métiers conduisant à une rentabilisation accélérée de l’investissement", se félicite Jérôme Emonot, chef de projet NIT.

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