Triche au bac : des détecteurs de portables rares mais dissuasifs ?

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Pour lutter contre la triche au bac, figure une grande nouveauté dans le plan de sécurisation du ministère de l’Education nationale : les détecteurs de portables.

Selon le SNPDEN (syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale), 30 centres d’examen expérimenteraient de tels outils dont la moitié en Ile-de-France.

Le ministère de l’Education nationale n’a pas voulu commenter ces chiffres. Selon l’institution, la localisation des centres à détecteurs doit rester « aléatoire et confidentielle ». « Comme la carte des radars sur la route », compare Jean-Michel Blanquer, le directeur général de la DGESCO (Direction générale de l’enseignement scolaire).

Les épreuves du bac se dérouleront dans 4.762 centres d’examen en France. Autant dire que les détecteurs ont surtout un rôle dissuasif.  

Lire aussi dans Libération du 14 juin 2012 l'interview : « Détecter un portable, c'est facile. Savoir qui l'utilise, c'est plus compliqué » .

Vincent Peillon s'attaque aux rythmes scolaires


« La réforme des rythmes est la réforme centrale » a affirmé Vincent Peillon dans une interview donnée à l’ Est républicain le 14 juin 2012. Première mesure annoncée par le nouveau ministre de l’éducation nationale, l’allongement des vacances de la Toussaint. « Je ne suis pas hostile à respecter l’avis du Conseil supérieur de l’Education pour le calendrier 2012 et d’instituer deux semaines de vacances à la Toussaint », a-t-il affirmé au quotidien.

D’autres mesures pourraient suivre comme l’a écrit le magazine L’express , qui a révèlé mercredi le contenu d’un projet de "lettre à tous les personnels de l'Education nationale" : respect de la pause déjeuner d’une heure et demi au primaire mais surtout le très attendu retour de l’épreuve d’histoire-géo en terminale S.  SDT

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