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Trois nouveaux présidents pour les universités toulousaines

De notre correspondant à Toulouse, Frédéric Dessort Publié le
Trois nouveaux présidents pour les universités toulousaines
Nouveaux présidents à Toulouse // © 
Bertrand Monthubert, Jean-Michel Minovez et Olivier Simonin sont les nouveaux dirigeants de Toulouse 3, 2 et de l'Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT). Ils font cause commune pour redéfinir le projet d'Université de Toulouse tel que validé par le jury international des Idex (Initiatives d'excellence).

Le 9 mai, Bertrand Monthubert a été élu à l'unanimité président de l'université Paul Sabatier – Toulouse 3. Le mathématicien, ancien président du mouvement "Sauvons La Recherche", a annoncé dans le même temps qu'il quittera sa fonction de secrétaire national du parti socialiste pour l'enseignement supérieur et la recherche, qu'il occupe depuis trois ans et demi. Avant d'entériner cette décision, il entend toutefois s'inscrire dans le calendrier du parti socialiste, notamment en vue de son congrès au mois de septembre. Il a en outre été choisi comme suppléant de Gérard Bapt, député de Haute-Garonne, en vue de la prochaine législature.

Rappelons que le 4 avril, Olivier Simonin est devenu le nouveau président de l'INP de Toulouse en succédant à Gilbert Casamatta , actuel administrateur provisoire du PRES avant l'élection de son président lors du prochain CA, le 30 mai.
Par ailleurs, le 26 avril, Jean-Michel Minovez avait été élu à l'université du Mirail. Le même jour, Bruno Sire , seul candidat en lice, était réélu à Toulouse I – Capitole.

Les trois nouveaux présidents réenvisagent le projet d'Université de Toulouse

Quelques jours avant la désignation de Bertrand Monthubert, le 3 mai, les nouveaux dirigeants de Toulouse II, III et de l'INPT ont formé un trio inédit lors de leur première conférence de presse. L'occasion de se présenter et d'afficher une ligne commune sur l'Idex, un thème qui a été largement placé au cœur des élections universitaires. Si les nouveaux décideurs souhaitent la création d'une université fédérale de Toulouse, ils contestent vigoureusement le principe de gouvernance et le mode de financement de l'excellence qui ont été validés par le jury international.

Sans encore en préciser la modalité, ils proposeront une large consultation des personnels académiques pour reformuler le projet. Un débat et un vote dans le cadre des congrès des universités est une voie qui est d'ores et déjà évoquée. Bruno Sire, lui, reste sur la position défendue dans le projet initial .  

Les échanges promettent d'être riches au PRES, dès le prochain bureau qui se réunit le 14 mai.

De notre correspondant à Toulouse, Frédéric Dessort | Publié le