Qu'est-ce qui a motivé la démission de Vincent Michelot ?
Je n'en sais pas beaucoup plus que ce qui a déjà été publié dans les médias. Le comité de direction a remis sa démission au directeur, qui en a pris acte en démissionnant à son tour. Il ne s'agissait pas de désaccords politiques, mais plutôt de plusieurs ajustements de gestion de dossiers qui étaient en attente, provoquant un agacement que les soucis de santé de Vincent Michelot ont exacerbé.
Cela n'a rien de comparable à la crise de l'IEP d'Aix-en-Provence l'année dernière, ou à celle qu'a connue Sciences po Paris après le décès de Richard Descoings.
Les syndicats étudiants ont pointé du doigt la coïncidence avec la mobilisation étudiante contre les droits d'inscription. Ce dossier est-il toujours ouvert ?
L'augmentation des droits d'inscription est toujours à l'ordre du jour, je pense qu'elle n'a aucun lien avec le départ de Vincent Michelot. Cette actualisation des montants avait déjà été entérinée par un vote du CA, plusieurs scénarios sont envisagés pour que la grille des montants des droits évolue. La prochaine réunion d'un groupe de travail sur le sujet aura lieu le 29 février 2016.
Quels sont les projets à venir de Sciences po Lyon ?
En tant qu'administrateur provisoire, je ne vais rien impulser de nouveau, mais gérer les affaires courantes. Un nouveau directeur sera élu par le conseil d'administration en mai 2016, je ne me présente pas à l'élection.
Parmi les projets prévus, il y a le développement de l'offre de formation continue, ou l'objectif affiché de devenir un IEP métropolitain, au sein de la Comue Université de Lyon, en proposant notamment la possibilité d'une partie du premier cycle à Saint-Etienne.
