Un accord-cadre CTI-AERES pour une meilleure coopération

Sophie Blitman Publié le
La CTI et l’AERES ont signé, le 14 février 2012, un accord-cadre qui fixe les modalités de la collaboration entre les deux organismes. Autour de quelques principes : simplification, harmonisation et mutualisation des actions, afin d’alléger le travail des établissements.

Les relations se sont améliorées entre la Commission des titres d’ingénieurs et l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur : lors du colloque annuel de la CTI , les présidents des deux organismes, Bernard Remaud et Didier Houssin, ont signé une convention qui témoigne de ce rapprochement. « Il existe en France un service public de l’évaluation ; il s’agit là de contribuer à sa cohérence », explique Bernard Remaud.

« Mutualiser les bonnes pratiques »


D’une durée de trois ans, l’accord vise à simplifier les procédures d'évaluation et à « mutualiser leurs bonnes pratiques ». Concrètement, un groupe de travail va être mis en place pour proposer d’harmoniser les calendriers d’évaluation, de mutualiser les listes d’experts professionnels et internationaux auxquels les deux organismes font appel. La CTI et l’AERES s’engagent en outre à prendre réciproquement en compte les avis et décisions de l’autre. L’objectif, in fine, étant de « diminuer la charge de travail des établissements ».


Par ailleurs, une réflexion commune doit être menée sur les critères, méthodes et référentiels d’évaluation, mais aussi dans une visée prospective autour de thèmes comme l’insertion professionnelle, et notamment celle des docteurs en entreprise, l’approche par métiers et compétences ou encore les besoins des entreprises en matière de formation.

Convergence au niveau international


CTI et AERES souhaitent également faire converger leurs actions au niveau international afin, comme l’a souligné Bernard Remaud, de « promouvoir l’enseignement supérieur à l’international en s’épaulant mutuellement ». Dès lors, si l’évaluation conjointe d’établissements français n’est pas à l’ordre du jour, celle d’établissements étrangers pourrait être envisagée.

Sophie Blitman | Publié le