46 IUT expérimenteront un parcours licence à la rentrée 2017

Natacha Lefauconnier Publié le
46 IUT expérimenteront un parcours licence à la rentrée 2017
L'IUT de Mulhouse fait partie des 46 Instituts qui testeront à la rentrée 2017 le "parcours technologique de grade licence". // ©  Adiut
Quarante-six des 113 IUT se sont portés volontaires pour expérimenter le "parcours technologique de grade licence" à la rentrée 2017. Un label qui valorise les compétences professionnelles des étudiants acquises durant leur cursus de trois ans, DUT, puis licence professionnelle.

Annoncée en septembre 2016, l’expérimentation dans les Instituts universitaires de technologie d’un label valorisant un parcours professionnalisant de grade licence aura bien lieu à la rentrée 2017.

Les établissements avaient jusqu’au 4 mai 2017 pour se manifester. Ce sont finalement 46 IUT qui proposeront à leurs étudiants de première année de suivre un PTGL (parcours technologique de grade licence), avec une offre totale de 87 parcours.

"C’est une belle réussite !" s'enthousiasme Rodophe Dalle, le nouveau président de l’ADIUT (Assemblée des directeurs d’institut universitaire de technologie). "Ce sont près de la moitié des IUT qui vont faire partie de cette expérimentation : suffisant pour avoir un effet d’échelle, sans perdre le caractère innovant", ajoute-t-il.

Des compétences professionnelles valorisées

Au total, plus de 1.600 étudiants seront accueillis dans ces parcours, soit 10 % de la population estudiantine des instituts. Au cours de leur premier semestre de première année de DUT, les étudiants pourront décider de suivre ou non cette voie. Le parcours, qui comprend le DUT, puis la licence professionnelle, doit leur permettre de construire un projet professionnel durant ces trois années.

"Ce parcours s'appuiera sur un recrutement diversifié, la reconnaissance de l’engagement étudiant, l’ouverture à l’international, l’accompagnement personnalisé, une pédagogie interactive et la consolidation de l’expérience professionnelle, de façon à permettre aux étudiants de valoriser des compétences qui dépassent le cadre des connaissances académiques", indique l'ADIUT dans un communiqué.

Pas de sélection entre bac + 2 et bac + 3

Et ce, sans passer par la sélection habituelle entre bac + 2 et licence pro. Selon l'association, le PTGL "permettra de répondre aux besoins croissants des branches professionnelles en cadres intermédiaires, tout en garantissant à tout étudiant en IUT l’accès au grade de licence". Pour autant, "l'étudiant en DUT ne sera pas obligé de faire trois années d'études, mais il aura le choix", précise Rodolphe Dalle.

Quant au futur label PTGL, il fera l’objet d’une autre dénomination pour l’usage externe : "Nous trouverons un nom plus facile à faire partager aux étudiants et aux différents acteurs socio-économiques, promet le président de l’ADIUT. Pour cette expérimentation, nous avons privilégié le fond, la forme suivra !"

Rodolphe Dalle, élu président de l'ADIUT
Rodolphe Dalle, directeur de l’IUT de Nantes, a été élu président de l’Assemblée des directeurs d’IUT lors de l’assemblée générale de l’ADIUT, le 11 mai 2017. Avec 84 votes en sa faveur et un vote blanc, la nouvelle équipe élue autour de Rodolphe Dalle s’inscrit dans la continuité du bureau précédent, présidé par Bernard Lickel (directeur de l’IUT Robert Schuman). L’objectif du nouveau président est de défendre les 50 propositions d’avenir remises au ministère lors de la cérémonie des 50 ans des IUT.
Les 46 IUT participants à l'expérimentation PTGL
Aix-Marseille, Amiens, Angers-Cholet, Angoulême, Annecy, Belfort‐Montbéliard, Besançon-Vesoul, Béthune, Blagnac, Bourges, Cergy-Pontoise, Chambéry, Clermont-Ferrand, Colmar, Créteil-Vitry, Dijon, Haguenau, Indre, LCO, Lille A, Limousin, Louis-Pasteur (Schiltigheim), Lyon 1, Mantes-en-Yvelines, Marne-la-Vallée, Metz, Montpellier-Sète, Mulhouse, Nancy, Nantes, Orléans, Orsay, Perpignan, Reims-Châlons-Charleville, Roanne, Robert-Schuman (Strasbourg), Rouen, Saint-Étienne, Saint-Nazaire, Sceaux, Tarbes, Toulouse, Tours, Troyes, Valenciennes et Ville-d'Avray.

Natacha Lefauconnier | Publié le