Une première chaire sur le nucléaire à l’Ecole des mines de Nantes

Sylvie Lecherbonnier Publié le

L’Ecole des mines de Nantes lance sa première chaire industrielle avec l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), Areva et EDF sur la question des « déchets nucléaires ». Dotée de 1,5 million d’euros sur cinq ans, cette chaire d’enseignement et de recherche doit permettre à cette école de recruter de nouveaux enseignants-chercheurs et de multiplier par quatre le nombre de ses diplômés dans le secteur.  

Formations pour les étudiants internationaux

Une ambition qui passe par l’ouverture de nouvelles formations, dont certaines en anglais pour attirer des étudiants étrangers. Philippe Garderet, directeur scientifique d’Areva, attend beaucoup de ces cursus internationaux : « la France possède une avance stratégique dans le domaine du nucléaire qui doit se traduire aussi sur le plan des formations. Nos partenaires étrangers nous demandent déjà dans quels établissements ils peuvent venir se former. »

Sûreté nucléaire et physique des réacteurs

Tirant partie des travaux de recherche du laboratoire de recherche Subatech, l’Ecole des mines de Nantes ne compte pas s’arrêter là. Deux autres chaires - l’une sur la sûreté nucléaire et les organisations, la seconde sur la physique des réacteurs - sont d’ores et déjà prévues.

Doubler les ressources propres

Le développement de ces chaires vise à asseoir le positionnement de l’Ecole des mines de Nantes dans deux domaines : le nucléaire et le logiciel. Pour ce faire, l’école mise sur une « approche hiérarchisée » de ses relations avec les entreprises. « Nous souhaitons constituer un premier cercle de partenaires avec une vingtaine d’entreprises, explique Stéphane Cassereau, le directeur de l’établissement. Ces partenariats privilégiés engloberont toutes nos activités : formations initiale et continue, recherche, création d’entreprises. » Une stratégie dont l’ambition est de porter de 7 à 14 millions d’euros par an les ressources propres de l’école. Et ainsi d’accroître sa visibilité.

Sylvie Lecherbonnier | Publié le