Lors des élections des membres du conseil d’administration, 14 voix au collège A (professeurs) et 1 voix au collège B (maîtres de conférences) séparent les listes d’Alain Bonnin et de Sophie Béjean . Un écart de voix qui se traduit en huit sièges pour Alain Bonnin contre deux sièges pour Sophie Béjean. Une troisième liste « Pour une université du service public » était également en lice pour les collèges A et B et obtient 2 sièges.
Un recours déposé
Si Sophie Béjean a proclamé les résultats, le SNESUP-CGT a déposé un recours le 24 février dans les délais impartis auprès du recteur, président de la commission de contrôle des opérations électorales. Ce recours ne porte que sur les résultats du collège B. Ce qui est mis en cause ? Le recomptage des bulletins de vote mais également des bulletins non conformes. Par exemple, une procuration par photocopie a été acceptée alors que les photocopies n’étaient pas autorisées. La commission de contrôle des opérations électorales a 15 jours pour émettre un avis. Ensuite seulement, le SNESUP aura la possibilité de saisir le tribunal administratif. Quel que soit l’issue de ce recours, aucune des listes n’a obtenu la majorité et le futur président devra faire l’unité autour de lui pour faire avancer son université.
Quelle réaction côté présidence ?
Interrogée sur l’avenir de l’université de Bourgogne, Sophie Béjean est sereine : « le futur président héritera d’une université dont le dynamisme est reconnu au plan national et régional. Cette université est engagée dans un PRES qui est en ordre de marche et qui a fait la preuve de son efficacité, avec notamment 2 Labex et 2 Equipex ».»
Le calendrier de l’élection à la présidence de l’université pourrait-il être modifié ? « L'élection est prévue en mai, même si le recours déposé abouti, le calendrier devrait rester le même », assure la présidente.
A lire
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