Un pas historique vers la fusion, car « ce vote marque l’entrée dans une phase moins politique et davantage opérationnelle », souligne Hervé Coilland, chargé de mission à Nancy-Université.
A quelques jours du vote, l’opposition de l’intersyndicale de l’université de Metz avait suscité quelques inquiétudes. Des craintes qu’ont tentées de contrecarrer sept collectivités (région, conseils généraux, Nancy, Metz et leurs agglomérations) en paraphant un pacte territorial pour l’enseignement supérieur. « Il s’agissait alors d’un geste fort », insiste le chargé de mission. En effet, le conseil général de Moselle avait lui aussi manifesté quelques réticences concernant son localisation du siège de l’UdL à Nancy et la crainte de voir disparaître une partie de la recherche de Metz.
Un nouvel administrateur attendu pour la rentrée
Le projet de décret devra maintenant être examiné par le Conseil d’Etat, pour une parution au JO cet été. Dans la foulée, un administrateur provisoire devrait être nommé à la rentrée 2011. Il devra organiser des élections et mettre en place les instances statutaires de l’UdL : conseils d’administration, scientifique, de la vie étudiante, de la formation et sénat académique.
Parallèlement à ce vaste chantier, les quatre universités regroupées sous la bannière du PRES Université de Lorraine, récemment recalées à l’appel d’offres Equipex, espèrent se rattraper avec les appels à projet Labex et Initiatives d’excellence.
