Universités : entre 24 000 et 43 000 manifestants après une semaine de négociation

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Les enseignants-chercheurs et les étudiants étaient encore entre 24 000 et 43 000 à défiler à Paris et en province le 5 mars 2009, après plus d’un mois de grève dans les universités contre les réformes de Valérie Pécresse.

Alors que les négociations ont commencé au ministère depuis presque une semaine sur la réécriture du décret contesté, la communauté universitaire s’est déplacée en plus grand nombre que lors de la dernière manifestation du 26 février (entre 17 000 et 33 000 personnes en France), qui certes se déroulait pendant les vacances dans certaines universités. Néanmoins, l’affluence n’a pas atteint les records du 10 février (43 000 à 100 000 manifestants) et du 19 février (entre 30 000 et 55 000).

La CPU voit "une sortie de crise"

Le même jour, la Conférence des présidents d’université, convoquée en assemblée plénière exceptionnelle, a estimé que plusieurs éléments étaient réunis pour une « sortie de crise ».

Elle avait fixé cette date pour arrêter sa position, suite au mandat qui avait été confié à son bureau pour négocier avec la ministre. Pour la Conférence, des « avancées sérieuses » sur la question du statut et des emplois dans les universités permettent de rétablir le dialogue.

« Principal point d’achoppement pour le rétablissement de la sérénité dans les universités » selon les présidents, la mastérisation et ses concours, qui seront mis en place en 2009-2010, ne peuvent être que « transitoires ». La CPU souhaiterait rencontrer les ministères de l’Enseignement supérieur et celui de l’Education nationale la semaine prochaine.

La CPU ne participera pas aux négociations prévues demain entre la ministre et les organisations syndicales représentatives, sur la réécriture du décret. La question de la promotion sera au coeur des discussions. Le Snesup devrait, une nouvelle fois, décliner l'invitation à moins que la ministre n'ouvre des "négociations globales".

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