Inscrire l'engagement citoyen dans la formation des étudiants ?

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Inciter les universités et grandes écoles à développer et davantage valoriser l'engagement de leurs étudiants : tel est l'objectif du think tank de gauche Cartes sur table qui publie en janvier 2014 un rapport intitulé "L’ouverture sociale autrement. Promouvoir l’engagement citoyen étudiant". Des pistes de réflexion qui s'appuient sur des bonnes pratiques existantes, en France et à l'étranger, avec la volonté de les voir essaimer.

C'est pour éviter que les futurs responsables économiques et politiques ne soient "déconnectés des réalités sociales", que Maxime Gfeller et Jean-Baptiste Mauvais, membres du think tank Cartes sur table, se sont penchés sur la manière de valoriser et développer l'engagement étudiant.

"La société investit énormément dans l’enseignement supérieur et il est naturel que ceux qui en bénéficient le plus directement s’engagent dans un dispositif qui profite à tous", écrivent-ils dans leur rapport "L’ouverture sociale autrement. Promouvoir l’engagement citoyen étudiant".

S'appuyant sur des bonnes pratiques, françaises ou étrangères, ils proposent différents dispositifs visant tout d'abord à "encourager les établissements à inclure l’engagement citoyen dans leur projet pédagogique". Au-delà du service civique, les modules allemands de "services learning" ou la mise en place d'un département entier dédié à l'engagement civique à la Tufts University, près de Boston apparaissent comme des pistes de réflexion. Les auteurs du rapport insistant sur la nécessité de valoriser l'engagement par l'attribution de crédits ECTS.

Enfin, le think tank propose de "créer une agence de l’engagement citoyen", éventuellement au niveau européen, afin de permettre le partage d'expériences, mais aussi le financement des initiatives mises en place par les établissements, après évaluation et certification.

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