Valérie Pécresse hausse le ton à l'Assemblée contre le PS

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Valérie Pécresse a fortement haussé le ton à l’Assemblée nationale mercredi 4 mars 2009. Lors de la séance de questions au gouvernement, elle a dû répondre à celle posée par Geneviève Fioraso, député de l’Isère (groupe PS).

Le PS demande la suspension des réformes

« Quand allez-vous enfin, Madame la ministre, suspendre l’ensemble des décrets et réorganisation en cours, un préalable indispensable à une réforme nécessaire, partagée et concertée », a interpellé la député, ajoutant au passage un trait d'ironie. « Pour reprendre vos propos récents dans cette même enceinte, c’est la seule preuve d’amour que nous vous demandons aujourd’hui, aux côtés des universitaires, des chercheurs et des étudiants ».

"Le parti socialiste est en retard"

Valérie Pécresse a vivement réagi, en critiquant le parti socialiste pour son retard et son immobilisme. « Je crois que les organisations syndicales qui ont passé dix-sept heures de négociation dans mon ministère savent que leurs préoccupations ont été entendues. Alors une fois de plus, alors que le dialogue avance sur la situation universitaire, le parti socialiste est en retard », a clamé la ministre.

Chahutée, la ministre a forcé la voix pour conclure son intervention en interpellant une nouvelle fois l’opposition. « Le statu quo n’est tout simplement pas possible. La communauté universitaire le sait, il n’y a plus que le parti socialiste pour défendre cet immobilisme », s’est-elle indignée.

Voir l'intégralité de la séance de questions au gouvernement

(La question à Valérie Pécresse et sa réponse interviennent de la minute 31.30 à la minute 35.10)

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