Vous êtes le futur président de l’université d’Aix-Marseille. Quelle est votre réaction ?
Evidemment, c’est une très grande satisfaction. Ce projet, je le porte depuis 2004 : le rapprochement des universités d’Aix-Marseille était mon premier objectif de profession de foi, lorsque je me présentais à la présidence de l’université de le Méditerranée.
En cette période de difficultés financières dans les universités , êtes-vous inquiet pour l’université d’Aix-Marseille ?
Tout d’abord concernant mon université actuelle, Aix-Marseille 2, nous ne sommes pas touchés par ces difficultés financières.
Pour l’université d’Aix-Marseille, nous travaillons sur le budget primitif 2012, qui sera voté par l’assemblée constitutive provisoire [réunissant les membres des conseils centraux] le 6 décembre 2011. Nous n'en avons pas encore une connaissance totale, mais nous ne devrions pas avoir de problèmes budgétaires.
Il va falloir tout de même être très vigilant, pour que l’autonomie reste synonyme de marges de manœuvres supplémentaires pour les universités.
Vous êtes sélectionné pour la seconde vague de l'IDEX [Initiative d'excellence]. Vous devez rendre votre projet le 8 décembre 2011. Sur quels points d'amélioration travaillez-vous ?
Sur les points que le jury a évalué avec la note B. Il s'agit d'une compétition. Nous précisons ainsi notre projet de formation et les orientations stratégiques dans le domaine de la recherche. Il s'agit également de mieux affirmer notre rôle d'université moteur pour le pôle universitaire du pourtour méditerranéen.
Le pilotage et les ressources humaines du projet ont été jugés positivement par le jury. Il faut noter qu’au moment de cette première sélection : nous avions un avantage car nous pouvions mettre en avant la fusion des universités, mais nous étions en période électorale, d’où parfois l'impossibilité de préciser certains éléments.
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