Selon une enquête de l’IFOP, commandée par l’Union nationale des présidents d’IUT, sur « l’image de l’alternance et le rapport des jeunes à l’entreprise », 92 % des sondés déclarent avoir une image positive des formations par l’apprentissage. Lorsqu’on leur demande pour quelles raisons, seuls 7 % des 15-24 ans mettent en avant la rémunération pendant le déroulement de leurs études, très loin derrière l’insertion dans la vie active (34 %), l’acquisition d’une expérience professionnelle (28 %) et la complémentarité entre les enseignements théoriques et le travail en entreprise (24 %). La même question a été posée à des cadres et à des chefs d’entreprise, et leurs réponses rejoignent celles des 15-24 ans. En revanche, chez les 8 % qui ont une image négative des formations par l’apprentissage, les avis divergent selon les professionnels. Les chefs d’entreprise citent deux inconvénients : le fait que l’apprentissage n’aboutisse pas au même niveau de formation théorique que les formations classiques, et le niveau d’intérêt insuffisant des travaux effectués au sein de l’entreprise. Les cadres, eux, déplorent d’abord le décalage entre les enseignements théoriques et les travaux réalisés au sein de l’entreprise, puis la difficulté à suivre une mission ou un projet en raison du rythme de l’alternance, le niveau d’intérêt insuffisant des travaux accomplis au sein de l’entreprise et le rythme de travail trop élevé.
Apprentissage : l’argent n’est pas le motif principal
La personnalité du jour
Christophe Clément
Président de l’université de Reims Champagne-Ardenne
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