
Sommaire du dossier
- Le top 10 des universités en alternance
- Le top 10 des universités par type de diplôme
- Des taux de réussite aux examens exceptionnels
- Frédéric Toumazet (UPEMLV) : "Il faut convaincre les équipes pédagogiques qu'elles ne vont pas perdre leurs âmes"
- Pascal Corbel (UVSQ) : "Nous réfléchissons à ouvrir chaque nouvelle formation professionnalisante en alternance"
Pourquoi développer les formations en alternance à l'université ?
C'est d'abord une bonne façon pour l'université de montrer qu'elle a le souci de l'intégration professionnelle de ses étudiants, et de la professionnalisation de ses diplômes. Cette image génère un appel d'air qui va bien au-delà des jeunes qui choisissent de se former en apprentissage.
Ensuite, soyons pragmatiques : alors que beaucoup de jeunes doivent avoir un petit "job" alimentaire pour financer leurs études, le choix de l'apprentissage tombe sous le sens. Par ailleurs, c'est une façon d'apprendre plus motivante pour beaucoup d'étudiants, qui apprécient cet aller-retour entre la théorie et la pratique.
Enfin, les jeunes en apprentissage bénéficient d'un double encadrement, dans l'entreprise et à l'université, ce qui se traduit par de très bons taux de réussite aux examens.
Quels conseils donneriez-vous à un responsable d'université qui souhaite développer des formations en alternance ?
Il faut commencer par isoler les formations qui sont les plus faciles à faire passer à l'alternance. À Paris-Est Marne-la-Vallée, presque toutes les nouvelles licences professionnelles sont ouvertes à l'alternance, souvent d'abord en contrat de professionnalisation, puis en contrat d'apprentissage.
Mais il ne suffit pas d'identifier les diplômes et les entreprises intéressées par ces diplômes : il faut aussi faire tout un travail de conviction auprès des équipes pédagogiques pour leur assurer qu'elles ne vont pas "y perdre leurs âmes".
Propos recueillis par Sandrine Chesnel | Publié le