Conventions université-école privée : un accord gagnant-gagnant ?

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Entre universités et écoles privées, les conventions se multiplient pour la délivrance de diplômes nationaux. Le ministère les encourage avec en arrière-plan la « normalisation » des relations entre enseignements public et privé. Comment se concluent ces conventions pour la délivrance des licences et masters hors des murs des universités ? Quels sont les avantages pour chacune des parties ? Et quelles sont les dérives possibles ? Excursion dans les coulisses de ces partenariats encore peu médiatisés avec les exemples de Wesford, l’ESAM ou Negocia.


« Tout le monde a ce type de partenariat dans ses cartons, mais ce n’est pas très organisé. Cela supposerait une stratégie dans les universités, au niveau des conseils d’administration et pas des projets par discipline. C’est ce qui freine pour l’instant la conclusion de conventions entre universités et écoles privées », analyse Yves Le Duc, juriste spécialisé dans le droit des diplômes et des formations (1).

Ces considérations ne freinent pas tout le monde. À l’instar de l’école de commerce Wesford . Implantée à Grenoble, Lyon et Clermont-Ferrand, celle-ci a conclu par exemple des partenariats avec quatre universités, celles du Littoral et de la Côte d’Opale (ULCO), Paul-Cézanne, de Strasbourg et du Maine. Ou de l’ESAM, qui a signé un accord avec Lille 2 d’abord pendant dix ans pour une licence d’AES et un master de droit, avant de se rapprocher de l’IAE de Lille 1. À titre d’exemple, on peut aussi citer Negocia pour son partenariat avec l’université de Strasbourg, via son École de managament, pour un master en formation continue…

Dossier réalisé par Fabienne Guimont

Novembre 2011

(1) Il est notamment l’auteur de Diplômes et formations, guide juridique et pratique (éditions du Puits fleuri, 2011) et de deux blogs

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